Aloe Vera : Un peu d'histoire...
En effet, maintes preuves archéologiques et historiques témoignent de ses multiples et identiques usages médicinaux dans toutes les grandes civilisations sans aucune exception : Sumérienne, Chinoise, Egyptienne, Arabe, Indienne, Grecque, Romaine, etc.
De même, beaucoup des grands écrits de médecins ou savants illustres, de l'Antiquité à nos jours, vantent ses effets salutaires : Hippocrate, Aristote, Celsus, Dioscoride, Pline l'Ancien, Galien, Paracelse, Larrey, Filatov, et bien d'autres…
Une telle ancienneté et universalité de réputation pour cette plante dans l'histoire de la thérapeutique ne pouvait pas, évidemment, être sans fondement. C'est le grand mérite de la recherche phytothérapique des dernières décennies d'avoir montré que les nombreuses vertus et indications attribuées empiriquement à l'aloès, depuis toujours, étaient parfaitement justifiées compte-tenu de sa composition et de ses propriétés pharmacologiques qui sont dorénavant scientifiquement connues et reconnues par notre médecine occidentale contemporaine.
n
L'aloès est utilisé depuis la plus haute antiquité à des fins thérapeutiques. Les plus anciens témoignages nous parviennent de l'époque sumérienne (de 3500 à 2000 ans av. J.-C.). En 1948, des traces de l'usage thérapeutique de l'aloès sur des tablettes d'argile gravées ont été découvertes dans les ruines de Nippur.
Dans un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales (datant d'env. 2700 ans av. J.-C.), l'Aloès est classé parmi les plantes aux vertus thérapeutiques majeures et considéré comme la plante spécifique du traitement des brûlures et des affections de la peau. Les Anciens Chinois l'appellent alors "remède d'harmonie".
La plante les accompagnait dans leur voyage dans l'Au-delà.
Le "livre égyptien des remèdes" du fameux papyrus Ebers (1500 ans av. J.-C.) fait mention de l'aloès parmi des formules de guérison. En outre, l'aloès possédait pour les anciens des vertus cosmétiques et fut appelé « l'élixir de jouvence ».
que produit de beauté.
Ils étaient les premiers à commercialiser l'Aloès pour l'usage interne et externe. Ils exportaient la plante vers le Moyen-Orient et l'Asie (env. 500 ans av. J.-C.).
Citation d'une lettre de Mahatma Gandhi à Romain Rolland: "Vous me demandez quel est le secret des forces qui me soutenaient au cours de mes longs jeûnes, eh bien ce fut ma foi inébranlable en Dieu, ma vie simple et frugale et l'aloès dont je découvris les bienfaits dès mon arrivée en Afrique du Sud, dans les dernières années du siècle."
L'Aloès symbolisait la beauté, la patience, la fortune et la santé pour les Grecs. La plante est utilisée par Hippocrate, Aristote, Pline l'Ancien et bien d'autres en tant que laxatif, pour soigner les blessures, soulager les tumeurs, traiter les furoncles et les maux
d'estomac ou encore contre la chute des cheveux.
On raconte que Alexandre-le-Grand (vers 330 av. J.-C.) avait été blessé par une flèche.
La plaie s'infectait et il se faisait soigner d'un prêtre envoyé du célèbre Aristote qui utilisait une huile à base d'aloès en provenance des plantations d'aloès de l'île de Socotra. La légende dit qu'Aritsote incitait même Alexandre-le-Grand de s'emparer de l'île de Socotra pour avoir suffisamment d'aloès à disposition
Les Hébreux considéraient le jus d'aloès comme "médecine divine" et la Bible fait mention de l'aloès à plusieurs reprises.
Les bédouins et les touaregs du Sahara connaissent les vertus de l'aloès depuis la plus haute antiquité. Ils l'appellent la "Lys du désert". Pour les Zoulous, l'aloès est "la plante qui guérit tout". Ils l'utilisent pour soigner leurs blessures et pour traiter les douleurs des articulations et des spasmes musculaires (crampes).
On dit que l'un des secrets de la légéndaire longévité des Templiers étaient l'elixir de Jérusalem, composé de haschish, d'aloès et de vin de palme.
Les chrétiens d'Occident decouvrent les vertus de l'aloès lors de leurs croisades. Leurs adversaires, les musulmans, considèrent l'aloès comme le remède par excellence, comme "plante magique" à laquelle ils attribuent des vertus de protection et de porte-bonheur. L'aloès est importé et planté en Afrique du Nord
Paracelsus découvre la plante et parle de la « mystérieuse et secrète aloès, dont le suc d'or guérit les
Les pères jésuites portugais et espagnols cultivent l'aloès et estiment ses propriétés curatives.
Les jeunes filles mayas se lavaient le visage avec le jus d'aloès pour garder un beau teint et les cheveux pour les rendre souples et vigoureux, comme le
Pour les Amérindiens, l'aloès était une des plantes sacrées qu'ils utilisaient à des fins thérapeutiques, comme p.ex. pour "calmer" le ventre, nettoyer les reins et la vessie, arrêtre la toux. Les Jivaros l'appellaient le "médecin du ciel".
Depuis une cinquantaine d'années, les scientifiques - notamment les Russes et les Américains - commencent à étudier la composition chimique et les propriétés thérapeutiques de l'aloès.
Les vertus de l'Aloès et son utilisation cosmétique ont été toujours aussi bien connues par les femmes. Dans la Grèce de l'antiquité même Hippocrate nous parle de l'Aloès comme une plante capable de soigner des maladies graves et qui a d'innombrables propriétés médicales. Il paraît qu' Alexandre le Grand, blessé par une flèche ennemie, a été guéri avec de l'huile d'Aloès de l'île de Socotra, et qu'il s'est décidé à conquérir cette île pour posséder les plantations de cette plante "miraculeuse". Les anciens Romains ont connu l'Aloès grâce aux guerres puniques. Dioscoride, un médecin grec au service de l'armée de Rome, en a décrit les propriétés bénéfiques et de cicatrisation dans son traité en cinq tomes, "De materia medica", où sont cités les différentes propriétés des plantes officinales. L'Aloès a été nommée aussi par Pline l'Ancien dans son "Historia Naturalis" en l'an 75 après Jésus-Christ.
A découvrir aussi
- Composition de l'Aloe Vera
- Les 10 bonnes raisons d'utiliser la pulpe d'Aloe Vera
- Les propriétés de l'ALOE VERA
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 19 autres membres